De 1951 à 1991, des enfants des Premières Nations et des enfants inuits ont été retirés de leurs foyers et confiés à des parents non autochtones, où ils n’ont pas été élevés dans le respect de leurs traditions culturelles et n’ont pas appris leurs langues traditionnelles. Ce chapitre sombre de l’histoire du Canada porte communément le nom de « rafle des années soixante ». Selon ce recours collectif, les personnes touchées par la rafle des années soixante ont beaucoup de séquelles, plus précisément en ce qui a trait à la perte de leur identité culturelle.